Presse

Couverture du livre “Se revoir à Zanzibar”

« SE REVOIR A ZANZIBAR »

« Se revoir à Zanzibar » est une plongée dans le passé le plus étrange de Fabrice Sinibaldi. Notre héros écrivain est embarqué malgré lui dans une enquête où l’aventurier perd pied, englouti par une histoire d’amour insensée où Tintin reporter cède la place à Corto Maltese. La nostalgie des palais décrépis où son oncle Antoine côtoyait Jean Gabin et recevait Pagnol ne le fait plus rêver, le vieil oncle est mort, laissant Fabrice orphelin quand « le soir tombé le cafard monte en moi comme un brouillard épais sur le golfe d’Ajaccio ».

Les rendez-vous énigmatiques où rode l’ombre d’une belle inconnue semblent ne mener nulle part quand « les idées jaillissaient d’un cerveau avec l’irrégularité d’un carburateur engorgé ». Cette amnésie est un défi majeur pour notre enquêteur qui a perdu sa boussole et l’oblige à une introspection bouleversante.

A travers ce « voyage immobile », le style de Fréderic Marinacce ne fait plus seulement du cinéma, il montre la vie au-delà de l’exotisme des « vespas rescapées des comédies italiennes » quand, au sortir des écoles coraniques, il voit des « fillettes d’à peine quatre ou cinq ans drapées en corneilles sévères et des femmes voilées, Belphégor gourmandes ».

Dans cette île « Zanzibar qui ponctue la formation des civilisations au carrefour de l’Inde, de l’Arabie, de l’Afrique », Frédéric Marinacce donne toute l’épaisseur à son aventurier et au monde qui le bouscule.

Festival du livre de Sète – Les Automnales, octobre 2022 –

Yves Izard

 

Couverture du livre "Le rajah des rivières"« LE RAJAH DES RIVIERES »

C’est l’histoire d’un écrivain qui veut disparaitre dans la jungle de Bornéo, une mission impossible pour cet anti-héros qui tente la remontée en pirogue de la rivière Baram pour « approcher d’un peuple heureux » mais pas que ! Son guide est un « bijou », petit bouddha protecteur et délire de rêve opiacé, « petit Guy Lux des tropiques » qui le conduira pourtant au-delà de lui-même.

Dans cette quête improbable, notre voyageur qu’un certain chroniqueur comparera à Rimbaud découvrira que la vraie vie est ailleurs.

Mais les fantômes de la guerre reviennent avec son grand aîné. Le corse Vanucci qui considère Sinibaldi comme son fils lui apprend qu’il est « le temps qui passe » et lui confie une mission autrement importante.

Saigon n’est jamais loin dans les romans de Frédéric Marinacce, comme un monde finissant où l’amour peut sauver, non le monde, mais le voyageur qui l’accepte. Il y a du Tintin et du San Antonio dans ce roman, c’est même la marque de son style et la mayonnaise prend bien de Bornéo à Vitré.

Festival du livre de Sète – Les Automnales, octobre 2022 –

Yves Izard

 

Couverture du livre Voyage au bout de l’envers« VOYAGE AU BOUT DE L’ENVERS »

Au petit jeu des « je me souviens », le narrateur, sur les traces du passé, redevient l’enfant de 10 ans qui s’installe à l’hôtel Continental à Saigon avec sa maman veuve. A l’inverse des français vaincus qui fuient le pays, Fabrice et Renée Sinibaldi s’y installent. Nous sommes en 1955. Les réminiscences du passé colonial s’épuisent encore d’en d’illusoires palaces ou dans quelques maisons de plaisir, le temps d’une soirée, d’un dîner, d’une nuit chaude, entre jeux de hasard et trafic de perles, entre scènes bollywoodiennes et scènes d’horreur.

Et c’est tout l’art de l’auteur de plonger dans l’Histoire et son histoire, avec malice, humour et sincérité sans épargner le lecteur : « j’ai connu la punition du suspendu : la tête en bas, plongé dans un bac de merde et d’urine, fouetté à coup de rotin sur les pieds jusqu’à ce qu’ils éclatent, brûlé à la soude et à la cigarette… »

Nous faisons connaissance avec des personnages savoureux et atypiques comme Yanga « vénale mais romantique, illettrée mais savante, vulgaire et pourtant racée… qui passe d’une chambre à l’autre… » à l’hôtel Continental. Alexandre Venturi, l’ami du Laos et de la famille, dandy un peu mafieux, amateur de jolies femmes et de perles rares, au lourd passé, « comment pouvait-il être si lumineux, lui qui avait connu les cachots de la gestapo japonaise ? ». Le temps d’une page, nous croisons un méchant portraitisé avec réalisme, « c’était un être à viande pauvre et dont la longue main droite au squelette élégant brandissait une baguette de rotin ». Et plus souvent dans le roman, nous croisons Thiou, « le valet de compagnie, jeune homme Khmer de la région de Ha Tien, statue vivante du musée Guimet » dont l’histoire sera contée par Frédéric Marinacce dans un autre opus.

L’auteur a le sens de la formule « la beauté était au rendez-vous de ces ambassades aux jardins manucurés ».

Renée et son fils Fabrice débarquent au Vietnam entre deux guerres, remontent le temps pour comprendre, apprendre, et enfin pouvoir faire le deuil de leurs chers disparus. « J’avais entamé le voyage. Je découvrirais, au fil du temps des passages secrets, des poternes nombreuses, des vies labyrinthiques qui menaient de l’autre côté. Qu’est-ce que l’envers au juste sinon le va-et-vient des vérités ? »

La recherche du bonheur et du malheur, des questions avec ou sans réponse, du mystère, de la vengeance, de la luxure, du drame, de la sauvagerie, autant d’ingrédients jetés dans un récit chatoyant raconté à hauteur d’enfant de dix ans.

Et l’enfant deviendra écrivain…

Festival du livre de Sète – Les Automnales, octobre 2022 –

Claude Muslin

 

Couverture du livre Voyage au bout de l’envers« VOYAGE AU BOUT DE L’ENVERS »

En cette année 1955, Saigon voit le départ des colons et « toujours la même scène déchirante ou dérisoire, le dernier Pernod avant Bastia, dernier Martell avant Clermont-Ferrand, avant Vitré, avant de revoir Madame et le fiston restés au pays… l’adieu au boy. Les concubines pleuraient, les belles taxi-girls aguichaient les américains, la relève était assurée dans le Sud Vietnam du doc lap, celui de la partition ».

Mais pourquoi Renée Sinibaldi et son fils débarquent-ils ici et maintenant dans ce monde qui disparait ? « Le rideau est tombé. Nous avons tout perdu ! » lui lance le « flamboyant propriétaire du Continental, le chef du clan Corse ».Monsieur Franchini est sur le départ et regrette ce cher Paul mort trop jeune il y a dix ans…

Dans ce qui risquait de n’être qu’un récit de plus sur la nostalgie des petits blancs massacrés et foutus dehors par des indigènes ingrats, on perçoit très vite, par d’ironiques tournures, l’illusion du monde colonial. Ce petit monde qui avait déjà été broyé par les occupants japonais et les mafias nationalistes finissait sa vie de tragédie asiatique, ni plus ni moins, ni pire ni meilleur.

C’est ainsi que Frédéric Marinacce choisit, dans une sorte de recherche du temps perdu, de raconter ces destins brisés dans ces rêves d’empires illusoires. Et ce sera un petit garçon qui nous fera revivre cette épopée familiale, au plus près de ces vies ballotées par l’Histoire, de ces personnages complexes aux deux visages qui ne peuvent pas sortir indemne du voyage au bout de l’enfer.

Comme dans un polar, on va découvrir à travers cet enfant de dix ans ce que les adultes ne voient pas. Ce Fabrice qui deviendra écrivain dit-il « en raison des évènements qui ont précédé ma naissance, mais dont le mystère demeure en moi. Je voyage à l’envers pour m’approcher ».

Venturi, l’ami de la famille, fera son éducation sentimentale et bien plus, des « courts de tennis du cercle sportif saïgonnais où quelques diplomates accablés par leur charge se renvoyaient la balle » aux bordels sordides où échouent les taxi-girls.

L’enfant voit le trouble que sa mère provoque chez Alexandre Venturi, il les voit comme un couple de cinéma. L’écrivain y verra « l’incandescence des rescapés. Des nageurs échoués après le naufrage du vaisseau ».

Le tragique côtoie la beauté et les personnages aventuriers construisent un récit qui nous tient en haleine jusqu’au bout, d’autant que l’histoire se poursuit dans « Fin de siècle à Saigon », une saison 2 qui tourne au roman d’espionnage du meilleur cru.

Festival du livre de Sète – Les Automnales, octobre 2022 –

Yves Izard

 

L’ILLUSION DU LAOS

« J’ai vécu dans une maison, entouré de dragons, de bouddhas et de fantômes. J’ai en moi ces souvenirs asiatiques qui m’ont fait rêver très tôt » dit l’auteur Frédéric Marinacce, à moins que ces paroles ne soient prononcées par son héros Fabrice Sinibaldi qu’il promène de livre en livre à travers le monde et surtout l’Asie.

Dans L’illusion du Laos, l’aventure commence à Paris. « Prenez n’importe quelle rue de Paris, lisez-là, elle devient littéraire ». Commençons par la rue du Laos, la station du métro Glacière et le XIIIe arrondissement, continuons jusqu’au théâtre de la Madeleine où Sami Frey pédale sur son vélo, entrons dans une salle de boxe du XIXe, dans un sex-shop rue de la Gaité, poursuivons jusqu’à Copenhague, ensuite Saint Florent et le village natal du héros, San-Gavino-di-Tenda en Corse, ressourçons-nous à Bangkok et posons-nous à Ventiane au Laos…

Nous accompagnons Fabrice Sinibaldi qui, entre Corto Maltese et Tadzio – le héros de Mort à Venise – promène sa silhouette androgyne et distinguée loin des paillettes et du monde littéraire reconnaissant en lui pourtant un écrivain solide, doué, mais insaisissable. D’ailleurs existe-t’il vraiment ou n’est-il qu’une illusion ?

Il existe. C’est en tout cas l’avis du milliardaire belge Maxence Neyens. Qui se met en quête de dénicher celui qui « incarne la nostalgie à l’état pur, une pierre précieuse qui a l’éclat du passé ». Le besoin urgent de rencontrer son énigmatique ami Fabrice Sinibaldi, ce héros viscontien, lui fait utiliser le service des journalistes, Nora Jetten et Jessica Dupré, deux femmes fatales plus belles que les plus belles actrices des années cinquante. « Les deux jeunes femmes, l’une arabe, l’autre asiatique, affolaient les libidos ».

Il faudra attendre la toute fin du récit pour comprendre l’urgence de ce besoin de milliardaire capricieux. Le suspense est entretenu par les personnages truculents qui jalonnent la route des deux jeunes enquêtrices, à commencer par le milliardaire ignorant du montant exact de sa fortune. A soixante-dix-sept ans on aurait dit « un personnage d’un film de Pagnol doublé en belge ». Cependant « aucune once de vulgarité, son corps de vieux singe en hiver portait des voussures de sincérité fulgurante » mais un gout prononcé pour l’extravagance.

Suivront Santarelli, un maire corse, cruciverbiste renommé, qui avait « des milliers de mots de de morts sous les pieds » ; un traducteur danois « sorte de marionnette avec la voix d’un ventriloque », et beaucoup d’autres.

L’écriture est alerte, colorée, imagée, humoristique, « il la fit asseoir avec le ton d’un ambassadeur belge qui reçoit son homologue du Luxembourg » ; avec des accents très toniques à l’emporte-pièce, proche parfois de Frédéric Dard, « il fallait de tout pour entretenir la foi, un peu de poil de prophète et le regard aguicheur d’une garce de Bangkok ».

La référence au 7ème art est omniprésente avec Delon, Gabin, Sami Frey, Pagnol, Jayne Mansfield et autres femmes fatales.

L’auteur n’embarque pas son lecteur dans l’illusion d’une réalité romanesque mais bel et bien dans un vrai bon roman.

Festival du livre de Sète – Les Automnales, octobre 2022 –

Claude Muslin

 

THIOU L’ENFANT DU MEKONG

Voici l’histoire, originale et vraie, du rêve colonial en Indochine vue par le prisme de la famille corse de l’auteur. Nous sommes en Cochinchine, dans le golfe du Mékong, en 1927. Le narrateur est Paul, le fils de François Sinibaldi, receveur des douanes en poste à Rach Gia, impliqué dans des histoires louches en raison de « ses amitiés avec des Chinois et des Corses dans les affaires à Saigon ».

Mais le plus insolite est la relation très étroite qu’entretient le maitre avec son boy : « mon père François Sinibaldi s’était tellement attaché à son boy qu’il le faisait dormir dans la baignoire. Thiou adorait ça. Pêcheur du delta du Mékong, il appartenait plus au règne des poissons qu’à celui des vertébrés supérieurs des peuples de l’Union Indochinoise ».

L’auteur s’amuse avec malice, humour et tendresse, à dresser les portraits de ses personnages qui ne manquent pas de panache : « il fallait voir Thiou servir à table, en veste blanche, avec la grâce d’un jeune premier et un maintien remarquable pour un garçon n’ayant pour tout diplôme qu’un certificat de tueur de rat délivré par le chef de la sûreté un soir de réveillon ». Le père, « courtaud, tout de blanc vêtu, le casque sur la tête, la badine coincée sous l’avant-bras, le regard clair et fier, la moustache taillée selon la tradition règlementaire, donnant à tous ses gestes une curieuse importance dramatique ».

La mère Victoire, grande femme élégante à l’imagination débordante rêvant d’Hollywood. Et le petit Paul, « en ce coin de Cochinchine perdu dans la fournaise au fond du golfe du Siam, bien loin des aventures parisiennes pleines de clameurs, un fils de Blancs avec son short blanc et sa chemisette en soie sauvage blanche, jouait à cache-cache sur le port, dans le bâtiment des douanes et régies, parmi les stocks de marchandises saisies, le jade et l’ivoire, l’or et l’opium ».

Il y a surtout l’amitié indéfectible entre Paul et Thiou qui survivra à tous les évènements. Le premier, décisif, sera le départ de la famille, boy inclus, vers la France pour un congé annuel. Bouleversement brutal pour tous nécessitant une réadaptation non sans problèmes. Ici, le choc des cultures n’est pas une vaine réalité.

Petit roman aux grandes ambitions qui parle des rêves de l’enfance, d’amour, d’infini, avec beaucoup de finesse, de justesse et d’humour.

Festival du livre de Sète – Les Automnales, octobre 2022 –

Marie-Ange Hoffmann

 

Couverture du livre Voyage au bout de l’envers

2010, Voyage au bout de l’envers

Ambiance fin de règne à Saigon

En dépit de quelques meurtres et d’un entêtant parfum de mystère, ce livre n’est pas à proprement parler un polar. Disons plutôt, comme le suggère son titre en forme de clin d’oeil au film de Michael Cimino de 1979, une sorte de roman noir dans le Saigon des années 1950 au moment du départ des derniers français. On y croise Fabrice, un garçon de 10 ans, qui, à contresens de l’histoire, y découvre bien des vérités sur l’amour et la vie, mais aussi, et surtout, Alexandre, le dernier Français d’Indochine, qui a décidé de venger la mort de son ami Paul, le père de Fabrice, lors du massacre de septembre 1945 d’une centaine de Français par des supplétifs de l’armée japonaise. Et puis il y a Saigon, la rue Catinat, l’hôtel Continental, l’enclave du Cercle sportif avec ses nageuses aux boucles blondes… Un monde à jamais enfui, que ceux à qui on l’a tellement raconté croient voir renaitre à travers cette bouleversante remontée dans le temps.
Le Monde Magazine – 21 août 2010
Passions – les 10 choix du Monde
Yann Plougastel

Un voyage au « bout de l’envers » Frédéric Marinacce a des origines bretonnes et corses, d’où son nom. Mais s’il a de fortes attaches maternelles à Vitré, cet auteur à la plume affûtée vit en esprit loin de nos frontières. Ne rêvant que de pays exotiques, il s’acharne à leur donner une réalité en composant de délicats récits d’aventures. Voyage au bout de l’envers est le sixième opus d’une suite narrative qui, suprême élégance, se trouve joliment imprimée à Pondichery par la maison d’édition franco-indienne Kailash. Le voyage se passe au Vietnam en 1955, juste après le départ des Francais. Plus précisément à Saigon où une française et son fils de 10 ans débarquent sur les traces de leur mari et père, disparu 10 ans plus tôt. Vu par le jeune garçon, Fabrice Sinibaldi – un double de l’auteur -, la ville est un repaire de sortilèges tantôt merveilleux, tantôt inquiétants quant ils s’incarnent dans la figure de personnages au passé louche. L’histoire est celle d’une terrible vengeance contre d’ex militaires japonais qui envahirent le pays en 1945 et commirent notamment le terrible massacre de la cité Herauld où le père du héros perdit la vie. On est charmé par ce récit grave et léger. Par son parfum de Modiano des tropiques courant le long d’une enfance ébahie quand Frédéric Marinacce laisse deviner à quel point l’écriture l’emporte dans un voyage au bout de lui-même.
Place Publique – juillet août 2010
Georges Guitton

 » Cher Monsieur, Je viens de lire, d’une traite, votre Voyage au bout de l’envers. C’est absolument remarquable. Votre écriture accroche immédiatement l’attention, l’histoire est émouvante, l’atmosphère est prenante. Bravo. J’ai déjà commandé vos autres ouvrages. « 
Courrier d’Hubert VEDRINE
Ancien Ministre des Affaires Étrangères (Mai 1997 – mai 2002)
Président de l’Institut François Mitterrand

 


Couverture du livre “Se revoir à Zanzibar”

2008, Se revoir à Zanzibar

Comme une première fois

Les voiles des dhows de Zanzibar se profilent quand le regard s’abandonne à l’océan… Impression d’amour que le lecteur pressent déjà, quand le personnage est perdu dans une mise en scène noire et envoûtante. Comme dans un film à la Visconti, lent mais passionné, les photographies en noir et blanc font figure d’ombres estompées, dessinant sous nos yeux l’image d’un puzzle aux morceaux d’exotisme. Tout commence par un rendez-vous dans un café de Zanzibar. Pourquoi Zanzibar ? Pour son ambiguïté sans doute. La rencontre se charge ainsi des couleurs de l’Afrique et des ruines de la colonisation auxquelles s’ajoutent les voiles des femmes. Les voiles… tissés de la même matière que celles d’un bateau qui arrive des Comores vers la côte Est du continent, matière d’un voyage et d’une rencontre fluide mais opaque. Car le voile à soulever génère une angoisse, la tension du roman réside ici : tout en finesse, la vie d’un homme, ce romancier un peu aventurier  » se déshabille  » dans une Zanzibar aux allures de décor de théâtre.  » Comme une première fois « , ce roman nous plonge dans l’atmosphère bigarrée de Zanzibar aux senteurs arabes avec un zeste de charme british, et la séduction du lieu opère. C’est une invitation. Le personnage entre dans la mise en scène comme un acteur auquel on aurait réservé le premier rôle sans lui laisser le temps de lire la pièce qui se joue déjà autour de lui.
OCEAN INDIEN MAGAZINE N° 33 – octobre/décembre 2008

Le guide : 20 livres

Sur l’île aux épices, tous les sortilèges sont possibles. L’écrivain Fabrice Sinibaldi y débarque un jour alors qu’il vient de perdre son oncle. S’il n’y avait eu l’invitation de cette femme le jour de l’enterrement, il n’y aurait sans doute jamais mis les pieds. Ou plutôt, il n’y serait jamais retourné… Car Fabrice, bien qu’il l’ignore encore, a un jour vécu à Zanzibar. Il y a croisé Anja Mara, une jeune Tchèque revenue de l’enfer. Était-ce dans une autre vie ? Fabrice est-il victime de ses illusions ? Est-il le jouet d’une machination ou bien de la folie où l’entraîne la découverte, peu à peu, de sa terrible amnésie ? Bien écrit, poétique, ce roman joue une habile partition où la quête de soi s’entremêle à l’évocation des fantasmes liés à Zanzibar.
ULYSSE – Numéro spécial anniversaire 20 ans – novembre 2008

Trop de lecteurs ignorent qu’il existe à Pondichéry, l’un de nos anciens comptoirs du Sud de l’Inde, un éditeur, Raj de Condappa, qui publie des ouvrages en langue française de fort bonne qualité, imprimés sur un papier à l’ancienne. Se revoir à Zanzibar, c’est une nouvelle aventure de Fabrice Sinibaldi, écrivain corse qui assiste aux obsèques d’un oncle adoré qui fut acteur de cinéma et partenaire de Jean Gabin. Avant de disparaître, il lui a laissé une lettre lui enjoignant de se rendre à Zanzibar. À quelles fins ? Le roman déroule les rencontres et les contextes imprévisibles, porté par un remarquable sens des ailleurs et des remembrances.
SENSO N°31 – juillet/août/septembre 2008

 » Zanzibar, le mot fait rêver. Comme il fait rêver Fabrice SInibaldi, écrivain-voyageur, à qui l’on fixe un mystérieux rendez-vous dans l’île de l’Océan Indien. Une femme tout aussi mystérieuse joue de séduction et d’énigme devant le visiteur complètement déboussolé. Tente de ressusciter en lui une mémoire amnésique, disparaît et hante dès lors le héros malade d’amour. On navigue ainsi dans l’inquiétude et le trouble avant que le récit n’ouvre les portes d’une renaissance et d’un avenir radieux. Dans ce roman finement écrit, plein de charme, de mélancolie et de sensations, Frédéric Marinacce, sorte de double de son héros, nous conduit à l’aventure et à la rencontre de personnages attachants. Cet auteur méconnu, originaire de Vitré, a déjà signé quatre romans de la même veine dont Le Rajah des rivières et le A noir de Madagascar. Et toujours chez le même auteur franco-indien : Kailash, dont le siège est à Pondichéry, ce qui donne au livre un parfum d’exotisme. D’ailleurs la collection où parait le roman s’appelle Les Exotiques. « 
Georges Guitton. OUEST France – 2 juin 2008


 Couverture du livre “ Le A Noir de Madagascar”2005, Le A Noir de Madagascar

« Madagascar semblait encore au bout du monde, en ces années 1960. Un écrivain cinéphile se lance sur les traces d’un film tourné clandestinement à Budapest avant-guerre et arrive dans la Grand Ile à bord du paquebot Jean Laborde. Sa quête le promène dans le pays, de Tananarive à Majunga, à la rencontre de personnages croustillants. Et Madagascar fait des décors qui raviront les connaisseurs, au fil de cet agréable récit. »
Océan Indien Magazine – juin 2005

«Un jeune écrivain tourmenté part à Madagascar à la recherche d’un vieux film noir et blanc tourné clandestinement pendant la 2ème guerre mondiale, et dans lequel figure son oncle, ancienne gloire du cinéma retiré en Corse. Celui-ci ne s’est toujours pas remis de sa séparation avec sa partenaire d’alors, une mystérieuse et envoûtante actrice malgache, et compte sur son neveu pour retrouver la trace du film.»
Rubrique Livres de route
Le Guide du routard 2006-2007

Aventure malgaches

«À 27 ans, Fabrice Sinibaldi, écrivain tourmenté à la recherche de lui même, décide de changer d’air et de se réfugier en Corse chez son oncle, un acteur oublié du cinéma muet. Si le jeune homme reprend peu à peu goût à la vie à l’écoute des souvenirs du vieil homme, la recherche d’un film tourné clandestinement à Budapest dans l’entre-deux guerres va tout bouleverser. Après maintes péripéties, Fabrice atterrit à Madagascar, sur les traces d’une mystérieuse Mirana et d’un jésuite collectionneur de films d’amour. Le dernier roman de Frédéric Marinacce se lit d’une traite, d’autant plus que l’aventure est pimentée par la rencontre d’une belle Italienne au tempérament de feu et aux intentions douteuses»
L’art de Voyager – Mars-Avril 2006

Histoire de vazahas

«Si les auteurs français de langue malgache sont peu prolifiques… la Grande île a inspiré quelques auteurs français, les vazaha – le nom donné aux étrangers blancs à Madagascar : … « Le A noir de Madagascar » de Frédéric Marinacce raconte la fuite initiatique du héros sur les traces de son père jusqu’aux rivages de la Grande île.»
Ulysse – Mars–Avril 2006


Couverture du livre "Le rajah des rivières"

2002, Le rajah des rivières

« Le rajah des rivières clôt la trilogie asiatique et pose la dernière planche d’un pont entre ses deux cultures l’une française, l’autre Indochinoise. Sa vie, Frédéric Marinacce l’envisage comme un voyage ave escales. Avec son troisième ouvrage, il emporte ses lecteurs vers une destination exotique, Bornéo. Cet écrivain poursuit, au fil de sa plume, ses expéditions mâtinées d’aventure et de spiritualité. Le rajah des rivières clôt un univers mis en forme à travers les trois ouvrages ; chaque œuvre recompose un voyage. »

« C’est le troisième roman de Frédéric Marinacce ans la collection Les Exotiques, imprimée à Pondichéry, s’il vous plait. Le rajah des rivières est aussi réussi que les précédents : aventure, exotisme, humour, sont au menu de cette histoire d’un écrivain célèbre qui soudain disparaît de la scène littéraire pour s’enfoncer dans la jungle de Bornéo et devenir une sorte de roi symbolique d’un peuple de facétieux pétomanes. Entre Conrad et Tintin, Marinacce fait rouler son récit à vive allure avec tous les ingrédients d’une saine imagination et d’une belle écriture. On y croise des êtres loufoques ou sentimentaux. Et forcément, le bonheur de lire. »
Georges Guitton – Ouest France – ?

« Le poids de la notoriété. Frédéric Marinacce nous raconte l’histoire d’un écrivain célèbre qui ne se reconnaît pas dans tous les compliments qui lui sont adressés. Il éprouve le besoin de se mesurer à lui-même et, pour cela, disparaît. Le spleen qui l’a poussé à partir le rattrapera t’il dans ces contrées lointaines ? »
L’art de voyager – Avril-Mai 2003

Pour les nostalgiques des romans d’aventure, en voici un parfait et drôle en plus.
amazon.fr

 


Couverture du livre "Le riz de Rangoon"2000, Le riz de Rangoon

« Derrière le livre, cherchez l’auteur. Et là vraiment, cela vaut le coup. Quand on commence à parcourir les premières pages, on se dit que le romancier doit être un drôle et très sympathique personnage. De ce genre de personne qui trouve la vie belle et sait le faire savoir. Quand Frédéric Marinacce se fait plaisir, cela donne un livre plein de couleurs et de saveurs ? Une écriture claire et inventive qui jongle entre métaphore de la vie et comédie exotique avec même quelques passages coquins. C’est un peu du boulevard sous les tropiques.
Mi-breton, mi-Corse, avec des aïeux en Indochine, Frédéric Marinacce ne pouvait que parcourir le monde. Il travaille dans le secteur de la protection sociale à Paris, mais partage ses loisirs entre écriture et voyages. Ses romans ont la particularité d’être publiés chez un éditeur qui vit moitié à Paris, moitié à Pondichéry. »
Elisabeth Bureau – Ouest France – Mai 2000

 

 

« Un bon petit livre pétillant, rigolard, aventurier. Chez Marinacce, on ne s’ennuie pas. Entre la maniaquerie d’un Perec et la fantaisie d’un Queneau, il trace un chemin d’écriture rafraîchissant, réveillant en chacun la magie de l’imaginaire enfantin et de son insatiable soir d’aventure.
Georges Guitton – Ouest France – juillet 2000

 

 

« Tribulations cocasses : La trame de ce roman ressemble à un jeu de société : un parcours que le joueur doit exécuter en achetant des denrées exotiques dans chaque grand port du monde. Le temps d’une escale à Rangoon, capitale birmane, de l’imposante pagode dorée du Shwedagon jusqu’aux brumes mystérieuses du lac Inle. Avec des compagnons de voyage aussi loufoques qu’imprévus, une égérie d’adolescence et en double au costume de lin, l’auteur nous entraîne sur le fil de son rêve. Ce court roman au style enlevé nous fait découvrir un pays au peuple attachant, gardien d’une culture fascinante, malheureusement contraint par la junte au pouvoir. »
Grands Reportages – octobre 2000

 

 

Elan Social – mai 2000
« Son roman précédent se déroulait en Indochine. Cette fois c’est la Birmanie. Drôle et poétique à la fois. Le style toujours rapide et efficace. Frédéric Marinacce se défoule. Il sait, en quelques traits, tracer le portrait de ses personnages et nous transporter ainsi à mille lieues de la vieille France dans l’Orient compliqué. A lire d’une traite après une journée de travail. Le plaisir est garanti ! »
 
Le goût de la birmanie – MERCURE DE FRANCE 2005
Un extrait du riz de Rangoon, sous le titre « Impressions du lac Inle » est repris dans l’ouvrage

GUIDE BLEU « EVASION » BIRMANIE – Hachette –
Le riz de rangoon est référencé dans la rubrique « Un peu de lecture »- Récits et romans
« Voyage en birmanie sur fond de Monopoly planétaire »

Chroniques et points de vue
Un lointain cousin de Phileas Fogg s’inspire d’un jeu de société – le Cosmail – pour choisir de mystiques et sensuelles escales. Autant de tribulations cocasses et d’épisodes amoureux pour le héros, un jeune Breton que sa « quête du Graal » conduit, en 1988, dans une Birmanie plus colorée que tragique. Un bon divertissement
Amazon.fr – mars 2006

 

 


Couverture du livre "Thiou, l'enfant du Mékong"

1998, Thiou, l’enfant du Mékong

Ouest France – Avril 1998
« Le récit de Frédéric Marinacce est conduit avec beaucoup de finesse. Des petites Phrases sèches. Une certaine insolence, un humour plein de tendresse font de ce roman, qui prend l’allure trompeuse d’un livre pour enfant, une réussite. »
Georges Guitton 

 

 

Ouest France – Mai 1998
« Le choc des cultures fournit un ressort dramatique qui rend captivante l’histoire du jeune Thiou. Un livre où les impressions d’enfance sont rendues avec beaucoup de justesse dans une écriture drôle et inventive. »
Even Vallerie – 1998

 

 

Le Journal de Vitré, Mai 1998
« Thiou, ou l’histoire de Vitré dans les années trente, vue et corrigée par un « boy » de Cochinchine. Un feu d’artifice permanent sur fond de confidences d’enfant murmurées. D’aventures en tribulations, de la pêche miraculeuse à la cargaison de poussins, on progresse avec aisance sans tomber dans une impasse. Des couleurs, des parfums, des joies, des tragédies. La force d’une amitié sincère. Un roman bourré de sentiments écrit à la manière d’un cinéaste qui métamorphose la réalité par la grâce de l’imagination. Une écriture légère. Un livre simple, juste, touchant. C’est tendre et émouvant si bien qu’en l’achevant, on a envie de courir jusqu’au jardin du Parc, voir si Thiou n’y pêche pas en douce… »